Le
titre
Extrait du célèbre syllogisme aristotélicien, le titre de
l'essai séparé de ce contexte semble éluder, comme nous y excellons tous en
permanence, le problème d'une mortalité qui est nôtre, mais en même temps il
en souligne implicitement la sourde échéance sinon l'instance tacitement
rappelée par la fin tragique universellement connue du philosophe athénien.
Le contenu à travers quelques thèmes :
- LA MORT AUTREMENT : Se détournant du concept de mort événementielle -
dont la nature ainsi posée ne peut que nous échapper - l'ouvrage invite à
chercher ce que la mort signifie fondamentalement pour l'esprit qui a horreur
du vide, du néant, de l'infini, de la souffrance et qui doit sans cesse
élaborer des stratégies de défense.
- DIFFERENCE ET SEXUALITE : La
sexualité est une différence qu'il faut à la fois vaincre et défendre. Si les
hommes se sentent parfois mortels, c'est peut-être aussi qu'il est
psychiquement téméraire d'être un homme, sexuellement parlant. Reste comme
refuge la tendre compagnie des hommes, très pratiquée dans la Grèce antique
mais n'entretenant pas moins la voie d'un sempiternel questionnement
identitaire.
- SOCRATE EN QUESTION : Ses questions ne sont pas de ces
questions spontanées de l'esprit, immédiatement révélatrices d'un manque,
d'une béance de l'âme. Elles s'inscrivent sciemment dans une stratégie de
pensée.
- AUTRES THEMES ABORDES : nos rapports avec le monde, les
divisions psychiques, notre recherche de cohérence, nos rapports à la
totalité, les processus de choix, nos relations avec les autres, la diversité
conceptuelle de l'au-delà